Le 18 novembre 2021, nous sommes intervenus lors de la conférence » Réussir la HVE « , organisée par FarmLeap, lors de la table ronde 10 ans de HVE : demi échec ou demi-succès ?
La HVE divise, portée par les pouvoirs publics mais mal connue des consommateurs et sujette à controverses quant à son impact environnemental réel. Cette conférence a été l’occasion de passer au crible les différents enjeux qui s’y rapportent : environnement, PAC, débouchés, transition & risques associés.
Vous pourrez retrouver ci-dessous la rediffusion de l’intégralité de la conférence animée par Jean-Paul Hébrard, également disponible ici :
https://www.youtube.com/watch?v=qYPwkW48c7M&ab_channel=PowerBoost
Retrouvez également l’interview d’Alessandra Kirsch, directrice des études d’Agriculture Stratégies, réalisée par Laurent Bernede à cette occasion, disponible sur :
http://hve.farm/2021/10/21/environnement-et-alimentation-les-pratiques-en-hve-changent-elles-vraiment-les-choses/
Environnement et alimentation : les pratiques en HVE changent-elles vraiment les choses ?
Laurent BERNEDE : Annoncée comme une certification de progrès, l’agriculture Haute Valeur Environnementale questionne beaucoup de parties prenantes sur ses véritables impacts et ses potentialités. Le sujet est très polémique et les certitudes s’opposent : certains pensent que cette certification ne va assez loin et d’autres affirment qu’il s’agit d’une certification de progrès permettant de justifier de réelles avancées dans les actes de production pour la protection de l’environnement. Le flou et la complexité s’invitent très fréquemment dans ses débats et la personne non initiée a du mal à se faire un véritable avis. Nous pourrions aller jusqu’à dire que ces débats sans issue alimentent la méfiance du consommateur. Mais, tout compte fait, est-ce que le débat n’est pas complexe car l’acte de production agricole l’est ? A vouloir réduire des choses complexes en un tweet de quelques caractères, n’avons-nous pas perdu une certaine idée de la difficulté à se saisir de sujets complexes ? Sans effet d’annonce ou slogan rassembleur, Mme Alessandra KIRSCH, Directrice des Études chez Agriculture Stratégies, va nous aider à se saisir de la complexité de l’acte de production agricole et nous allons surement mieux comprendre le périmètre et contenu de cette certification.
- Alessandra, en quelques mots, pourrions-nous faire connaissance ?
Alessandra KIRSCH : « Je suis issue d’une formation à la fois technique et scientifique parce que je suis diplômée d’un BTS production animale puis je suis devenue ingénieur agronome avec une spécialisation sur tout ce qui a rapport aux filières. Puis j’ai continué avec une thèse en politique et économie agricole sur le sujet de la PAC : l’idée était de réunir la PAC, l’environnement et l’économie de l’exploitation agricole. Pour me forger une première expérience, j’ai débuté au sein d’une DDT où je me suis occupée des installations et des agriculteurs en difficulté puis j’ai eu l’occasion de suivre des groupes constitués autour de projets agro-écologiques. Aussi, j’ai traité différents sujets liant l’administration à l’exploitation agricole. Grâce à ces expériences, je pense avoir un bel ancrage terrain qui me permet d’y voir sûrement plus clair dans mes recherches actuelles. Agriculture Stratégies est un Think Thank qui travaille sur les politiques agricoles et les problématiques agricoles au sens large. Concrètement, nous décortiquons les sujets liés à l’agriculture et nous étudions les différentes politiques que nous pouvons trouver aux quatre coins de la planète et notamment leurs impacts sur les différents sujets liés à la production agricole (économie, soutien, environnement, production, etc.). Notre vocation est de réaliser des propositions permettant aux décideurs de mieux orienter les politiques à venir. »
- Comment ça marche la certification de l’agriculture Haute Valeur Environnementale ?
Alessandra KIRSCH : « Tout d’abord, il est important de préciser qu’il s’agit d’une démarche volontaire de l’agriculteur. Ce qui est intéressant dans la HVE c’est qu’il s’agit d’une démarche globale au sein de l’exploitation, sur toutes les productions et non d’une production isolée comme nous pouvons le trouver dans d’autres certifications (par exemple le BIO). Pour moi, ce point est central car c’est toute l’organisation de l’entreprise qui est certifiée : cela récompense le travail de l’agriculteur dans son ensemble. Ceci étant dit, les choses vont se compliquer car il y a plusieurs chemins pour être certifié. La certification HVE intègre le fait que toutes les exploitations sont différentes, qu’elles sont dans un contexte pédoclimatique particulier, qu’elles sont incluses dans une topographie particulière, que les agriculteurs peuvent avoir des talents différents, etc. En clair, une exploitation certifiée ne ressemblera pas à une autre ! Pour moi, ce point est extrêmement intéressant car il s’agit d’une certification de progrès : l’agriculteur doit faire mieux que la moyenne de ce qui se pratique dans le secteur. Et, c’est ce qu’il faut retenir de la HVE ! »
- Concrètement, que doit mettre en oeuvre l’agriculteur ?
Alessandra KIRSCH : « Il y a deux approches dans la certification : l’option A ou l’option B. Pour l’option A, il y a 4 thèmes qui sont notés sur une échelle de point et il faut avoir un minimum de 10 points par thème. Concrètement, il faut être bon sur tous les thèmes : la préservation de la biodiversité (33 points), la gestion de la ressource en eau (27 points), la gestion de la fertilisation (46 points) et la stratégie phytosanitaire (60 points).
Nous noterons que le dernier thème rassemble 60 points sur un total de 166. L’usage des produits phytosanitaire est un point clé de la certification HVE et je propose que l’on rentre un peu plus dans le détail de ce thème.
Donc, si nous prenons le critère protection phytosanitaire, la certification a choisi l’Indice de Fréquence de Traitement (IFT) pour mesurer l’intensité de l’utilisation des produits phytosanitaires. Le calcul de l’IFT est basé sur les NODUs (NOmbre de Dose Unité) ou dose homologuée. Il correspond au rapport entre la dose appliquée d’un produit et sa dose homologuée sur une cible considérée. L’agriculteur au cours de l’année culturale note l’intégralité de ses applications et des cibles, objet de sa protection phytosanitaire, de manière à ce que chaque intervention donne lieu au calcul d’un IFT. En sommant la valeur des IFTs pour chaque traitement, on obtient une valeur annuelle propre à la culture, puis à l’exploitation. En comparaison à la valeur de l’IFT régional, plus l’IFT de l’exploitation est bas, plus la note sera importante pour la certification. En grandes cultures, l’IFT de la région est calculé pour la moyenne des valeurs obtenues pour chaque culture pondérée par sa surface régionale. L’IFT de référence, auquel on va comparer l’IFT de l’exploitation, est le 70ème percentile de la distribution de ces IFT, c’est à dire que 70 % des surfaces couvertes par l’enquête ont un IFT inférieur ou égal à cette valeur. Si on est juste en dessous de cet IFT, on gagne peu de points puisque 70% des exploitations de la région sont dans ce cas. Pour espérer atteindre la note maximal de ce critère IFT qui est de 5 points, il faut justifier d’un IFT divisé par 2 par rapport à l’IFT de référence. Il s’agit d’une sacrée performance, loin d’être accessible à tous !
Ce critère valorise l’ensemble des efforts réalisés par l’agriculteur dans la réduction de l’usage des produits phytosanitaires. Pour atteindre la note minimale de 10 sur cet item, on va également prendre en compte le pourcentage de surfaces non traitées ou contractualisées dans le cadre d’une MAE qui vise à réduire les phytos, ou encore l’utilisation de matériel très performant ou les méthodes de lutte alternatives.
Point important, je tiens à préciser que depuis quelques années, les pouvoirs publics tendent à diminuer les doses homologuées. Du coup, l’agriculteur doit mécaniquement diminuer l’usage de produit phytosanitaire sans que l’IFT baisse : en effet, si la dose homologuée baisse, l’utilisation pour une cible considérée va obligatoirement baisser mais l’IFT va rester le même. C’est la conséquence de la méthode de calcul de l’IFT qui ne permet pas de récompenser la véritable diminution d’usage de produit phytosanitaire. Cela pose d’ailleurs de nombreux problèmes d’interprétation pour les personnes moins initiées car elles auraient tendances à conclure qu’aucun effort n’est consentie par les producteurs alors qu’il ne s’agit pas de la vérité du fait que les doses homologuées baissent régulièrement.
Si nous prenons l’exemple d’une exploitation agricole qui cultive du colza, du maïs et pas grand-chose d’autre, l’accès à la note maximale va être très compliquée à obtenir car ce sont des cultures qui nécessitent plusieurs protections en insecticide. Dans ce cas, l’agriculteur va être obligé de modifier de manière profonde son assolement et ses pratiques pour espérer être certifié HVE.
Le raccourci qui revient à dire qu’il n’y a besoin de modifier les pratiques agricoles pour avoir la certification HVE est faux. Je pourrais vous citer de nombreux cas concrets où l’accès à la HVE est complexe, à risque et nécessite un bouleversement des pratiques agricoles pour l’agriculteur.
En ce qui concerne l’option B, on prend tout ce que l’exploitation achète à l’extérieur avec tous les intrants : eau, électricité, carburant, fertilisant, produit phytosanitaire, etc. tout ce que l’agriculteur a besoin d’acheter pour produire. Il faut sommer tous ces achats et le rapporter au montant du chiffre d’affaire. Et, pour avoir la certification HVE, il faut être à moins de 30 % du chiffre d’affaires. Cela a du sens, car tous les efforts que l’agriculteur a pu mettre en œuvre pour limiter l’impact de la production sur l’environnement se traduisent par des baisses d’intrants. Seulement, cette option à un point faible, qui devrait être corrigé lors de la prochaine révision de la HVE, c’est lorsque l’exploitation agricole réalise un gros chiffre d’affaire : cette option a beaucoup moins de sens au regard de l’impact sur l’environnement. Si les cultures produites ont une très grosse valeur ajoutée, alors le rapport achat/chiffre d’affaire n’est plus cohérent au regard de la vision de protection de l’environnement de la HVE. Autre point sur l’option B, en plus du respect du ratio, l’exploitation agricole doit justifier 10 % de sa Surface Agricole Utile (SAU) en infrastructures agro-écologiques ou 50 % de sa SAU en prairie permanentes. »
Quelles sont les pratiques que l’agriculteur doit mettre en place pour espérer être certifié HVE ?
Alessandra KIRSCH : « Les pratiques que peuvent mettre en place les agriculteurs vont être différentes selon le contexte de l’exploitation agricole. C’est le cumul de ces pratiques qui vont permettre d’atteindre les 10 points par thème et d’avoir accès à la HVE. Selon le contexte, l’agriculteur peut mettre en œuvre des pratiques différentes. Toujours sur le sujet des produits phytosanitaires : l’agriculteur peut développer des pratiques de lutte biologique, des méthodes lutte mécanique, utiliser des matériels de précision, mettre en œuvre une nouvelle rotation des cultures, associer des cultures, utiliser des outils d’aide à la décision, etc. toutes ces pratiques amènent des points dans la certification car elles concourent à la diminution de l’usage des produits phytosanitaires. Sur la gestion de la fertilisation, c’est la même chose, il faut rentrer dans la logique d’en mettre le moins possible et d’être à l’optimum du besoin de la plante. Ici, les pratiques que l’agriculteur pourra mettre en œuvre sont : le bilan azoté, mesurer les reliquats en sortie d’hiver, la modulation azotée, etc.
En gros, c’est ça la HVE : autoriser l’utilisation d’intrants mais en les optimisant et en démontrant les pratiques mises en œuvre. Sur l’ensemble des thèmes, il n’y a pas d’interdiction mais la certification oblige l’agriculteur à introduire de nouvelles pratiques permettant de réduire l’usage d’intrants ou de ressources. »
Quelle complexité en rapport de la promesse sans pesticide du BIO !
Alessandra KIRSCH : « C’est clair. Tout d’abord, au niveau du BIO, la promesse du « sans pesticide » a été très bien vendue, trop bien vendue d’ailleurs ! Car, il s’agit d’une interdiction des pesticides de synthèse qui permet tout de même l’emploi d’autres substances, dites naturelles, qui ne sont pourtant pas sans impact vis-à-vis de l’environnement. En ce qui concerne la HVE, ce qu’il faut comprendre c’est que c’est mieux que la moyenne de ce qui se pratique en France. L’agriculture française est déjà très vertueuse en comparaison des autres modèles agricoles dans le monde. Donc, le niveau constaté en HVE est très élevé. Certes, ce n’est pas les interdits du BIO mais c’est une certification exigeante qui valorise l’intégralité des efforts réalisés par l’agriculteur au sein de son exploitation. Autre point, la HVE est franco-française, elle n’existe pas dans les autres pays de l’Europe ou du monde. Le problème que nous avons sur la certification BIO, par exemple, c’est qu’elle est mondiale. Je m’explique : le cahier des charges BIO français d’origine était plus « hardcore » que le cahier des charges européen, avec lequel il a été harmonisé ensuite. Depuis cette harmonisation, on a mis en place certaines exigences supplémentaires propres au bio français, qui interdisent de commercialiser les légumes d’été en hiver par exemple, ce qui ne s’appliquent pas au reste du bio européen. Du coup, sur certains aspects, le cahier des charges BIO de l’EU est moins contraignant et si vous allez chercher les clémentines BIO au Maroc, la valeur environnementale de ce produit reste pour le moins suspecte.
Ces différences de cahier des charges sont dues à des équivalences de réglementation qui sont construites lors de négociations et les exigences obtenues dans les pays tiers sont loin d’être toujours équivalentes au cahier des charges européen. C’est pour cela qu’une révision du cahier des charges européens bio est en cours d’ailleurs, pour ajuster le niveau d’exigence en matière de BIO et renforcer les contrôles. La HVE, c’est français, le consommateur a déjà la certitude d’acheter un produit français, qui est meilleur que la moyenne des produits français ! »
Concrètement, quels impacts sur l’environnement et la qualité de l’alimentation ? Des exemples et des résultats concrets ?
Alessandra KIRSCH : « En matière de qualité d’alimentation, avec le BIO, le consommateur pense parfois acheter des produits de meilleur goût ou préservant leur santé mais cela n’est pas prouvé. Les études qui existent sont très contradictoires et ne démontrent pas de manière claire que tel procédé de production agit sur le goût ou la santé. Il faut savoir que quoiqu’il arrive sur les pesticides, nous avons des limitations de résidus qui sont imposées par la réglementation. Ce n’est pas parce que vous achetez un produit qui a été traité que vous allez manger des pesticides. Tous les aliments sont testés et ils ne doivent pas dépasser les limites en vigueur. En conclusion, la HVE, comme la BIO, n’amène pas de garantie supplémentaire en termes de qualité d’alimentation. Le consommateur se ment en pensant qu’il va être en meilleure santé s’il mange BIO ou HVE, et idem pour le goût.
En ce qui concerne l’environnement, il est là aussi difficile de conclure sur l’effet sur l’environnement. Comme évoqué ensemble, il y a plusieurs chemins pour avoir accès à la certification et c’est l’ensemble des pratiques développées par l’agriculteur qui permettent d’être certifié. Globalement, l’effet de la totalité des nouvelles pratiques sera profitable à l’environnement. De là à le quantifier, pour moi, ce n’est pas possible. On peut dire que la HVE va améliorer la qualité de l’eau, c’est vrai mais ce ne sera pas mesurable. L’exploitation agricole est incluse dans un paysage agricole, des bassins versants, une complexité écologique qui fait que les impacts sont supposés favorables mais difficilement quantifiables. Lorsque nous faisons des prélèvements ou des mesures, ce sont des centaines d’hectares de terre et d’urbanisation qui sont évalués. Ce n’est pas seulement l’exploitation agricole, au milieu, qui est évaluée. Je sais que nous aimerions que les choses soit simples et faciles à comprendre mais ce n’est pas toujours possible. »
Sandrine DOPPLER, dans l’épisode #2 de cette série d’articles dédiés à la HVE, questionne le positionnement marketing de la HVE au regard de toutes les autres distinctions de production : Avez -vous des éléments pour lui répondre ?
Alessandra KIRSCH : « Sandrine DOPPLER a raison. Dans tout ce qu’elle a dit, elle est totalement dans le juste. Le problème de la HVE c’est que ce n’est pas clair, net et précis. C’est tout le problème des produits entre deux positionnements : en comparaison à des produits ultra positionnés, le positionnement de la HVE sera toujours plus compliqué. Il faut communiquer sur le fait que les pratiques développées dans la HVE sont des pratiques de progrès. Si je devais travailler sur le positionnement marketing de la HVE, je dirais deux choses : c’est français et c’est une démarche de progrès sur toutes les facettes de l’exploitation agricole. »
Est-ce que la France ne s’isole pas du reste de l’Europe avec des exigences franco-françaises ?
Alessandra KIRSCH : « Oui, en effet, nous avons tendance à aller toujours un peu plus loin. Mais, pour moi, cela n’est pas forcément un problème en soit. Les préoccupations des consommateurs sont là, il faut savoir y répondre. Maintenant, il va falloir se poser la question de la rémunération des efforts supplémentaires réalisés par les agriculteurs. Il faut que l’effort de production soit rémunéré. Et, c’est là, que les labels et les transformateurs doivent se positionner et trouver les marchés pour permettre une valorisation. Des exigences supplémentaires non rémunérées, cela n’a pas de sens. Et, le risque est de monter en gamme, ne pas savoir correctement le rémunérer, affaiblir notre agriculture et en même temps poursuivre l’augmentation des importations. Sur ce sujet, les clauses miroirs, imaginées par le Ministre de l’Agriculture, pourraient être une solution. Mais, il est envisagé que la HVE puisse devenir un standard de production et que la certification puisse être liée à l’EcoRégime de la nouvelle PAC. Je rappelle que l’EcoRégime sera national et qu’il y aura des exigences différentes selon le pays européen. Cela pose la question des transferts de matières premières ou transformées qui vont transiter au travers de l’Union Européenne avec des exigences différentes. L’étiquetage devrait être une solution. Mais, à l’heure actuelle, nous assistons à la mise sur la sellette d’un principe expérimenté en France depuis 2016, avec l’autorisation de Bruxelles, le « né, élevé et abattu », qui permet de tracer tous les produits animaux qu’ils soient frais ou transformés. Cette obligation a sauté cette année pour le lait, nous avons des craintes pour la viande. Potentiellement, le consommateur ne pourrait plus être correctement renseigné sur les origines des productions. Ce point pose un énorme problème d’équilibre dans les échanges et de transparence vis-à-vis du consommateur. Quant à la rémunération de l’agriculteur… »
Merci beaucoup Alessandra KIRSCH pour ces éclairages sur le fonctionnement de la certification de la HVE. Nous touchons encore plus du doigts la complexité des certifications et des labellisations qui sont prises en étau d’une part, dans une complexité liée à la nature des méthodes et des contextes de production et de transformation et, d’autre part, dans des échanges internationaux qui nous semblent de moins en moins transparents et équitables. Comme l’indique Alessandra, le produit et fabriqué en France est un gage de qualité et la HVE vient augmenter cette idée et c’est déjà très rassurant !
La semaine prochaine, en route pour l’épisode #4 où nous allons prendre nos bottes et notre bâton de bois pour traverser les parcelles et comprendre comment cette certification se construit à l’échelle de l’exploitation et comment les agriculteurs construisent leur projet.
A la semaine prochaine !
Un article de Laurent BERNEDE
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